Cette semaine : trois flashbacks et un flash
Revue de presse du 26 février par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets; aucune position officielle du C.A. de la FÉÉCUM ne devrait en être interprétée.
Premier flashback de la semaine : une publicité « osée » de recrutement de l’Université de Moncton, après avoir reçu plus de 200 000 visionnements sur le web, s’attire l’attention d’un comité d’attribution d’un prix international (Radio-Canada). Le groupe qui remet ce prix, Kira Academic, est une entreprise privée vendant des services de recrutement et d’admission par vidéoconférence aux universités… mais si ce n’est pas un Oscar, c’Mest quand même une marque de reconnaissance de l’impact de la stratégie déployée l’an dernier, qui a fait bondir les nouvelles inscriptions canadiennes (Acadie Nouvelle). L’Université en compterait 126 de plus que l’année dernière à pareille date; les inscriptions en provenance des écoles secondaires du N-B seraient également à la hausse.
Second flashback : le scandale de l’école de dentisterie de l’Université Dalhousie est de retour dans les médias, alors que le comité responsable de la mise en place des recommandations formulés dans le rapport de juin 2015 présentait sa seconde mise à jour sur l’avancement des travaux (CTV). Cependant, le comité n’a remis aucune information permettant aux sénateurs de se préparer len vue de la présentation, ce qui réduit les possibilités d’une discussion réfléchie et d’une décision éclairée selon plusieurs critiques (CBC).
Troisième flashback : les universités québécoises ont des problèmes financiers alors que la hausse des subventions gouvernementales ne reflète pas la hausse des salaires des employés (familier, non?). Les recteurs demandent 9,15% d’ici 2019-2020, et le gouvernement offre 3% (La Presse)
Et, flash de la semaine : le budget 2016-2017 en Ontario prévoit la scolarité gratuite pour les étudiants de famille à faible revenu. Le tout est une mesure à coût nul – du moins présentée comme telle – qui résulte de la reconfiguration et de la combinaison d’un grand nombre de mesures d’aide financière existantes et visant ce groupe d’étudiants. Le reste de la population étudiante en tirera également bénéfice, mais pas jusqu’à équivaloir à la gratuité scolaire dans tous les cas. Cela dit, l’efficacité du nouveau programme dépend largement de la stabilité des droits de scolarité; le plafond d’augmentation actuel de 3% doit expirer en 2017, première année d’application du programme d’aide financière refondue (Globe and Mail).
Nous qui sommes justement à la recherche de solution au N-B…. c’est un pensez-y bien.
À la semaine prochaine!