La Fédération des étudiantes et étudiants du Campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) ajoute sa voix à la vague d’opposition des institutions et des organismes envers la privatisation des services dans les hôpitaux, envisagée par le gouvernement du Nouveau-Brunswick.
La Fédération étudiante condamne le réflexe du gouvernement provincial de privatiser des services en réponse aux problèmes qu’il doit solutionner, et selon la présidente de la FÉÉCUM, Roxann Guerrette, pas seulement parce que c’est essentiellement refiler le problème à quelqu’un d’autre.
« Le danger, c’est que des compagnies privées puissent faire des choix, au nom de l’efficacité financière, qui portent atteinte à la disponibilité des services en français. » La Fédération étudiante ajoute donc son nom à ceux des autres organismes acadiens qui ont levé le bouclier quant à la mesure proposée.
Comme ces autres organismes, la FÉÉCUM croit non seulement dans la dualité linguistique, mais aussi dans les plus hauts standards dans le milieu de la santé, et craint que les choix du secteur privé pourraient mener à une baisse importante de ces standards afin de baisser les coûts ou augmenter les profits de l’entreprise de gestion. « Nous demandons au Premier Ministre Gallant de mettre les patients en premier et de chercher des solutions ailleurs, plutôt que de s’en laver les mains en passant le dossier à des entités moins scrupuleuses que le gouvernement, » indique Mme Guerrette.
Communiqués de presse
La FÉÉCUM s'oppose à la privatisation de services dans les hôpitaux
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