Cette semaine : on brille
Revue de presse du 8 au 14 octobre par Raymond Blanchard, agent de recherche et projets; aucune position officielle du C.A. de la FÉÉCUM ne devrait en être interprétée.
Cette semaine a été marquée par les célébrations de l’AlUMni, qui ont vu le retour d’anciens diplômés sur le campus pour des célébrations visant à renforcer les liens avec leur alma mater (Radio-Canada). Plus de trente activités figurent au programme, dont un match d’improvisation célébrant les 30 ans de la LICUM auquel ont participé de nombreuses anciennes vedettes de la ligue. Le succès de l’événement fut fracassant, la communauté ayant répondu en grand nombre à l’appel (à 26:40 Radio-Canada).
Toujours sur notre campus, une initiative visant à faire tomber les préjugés et stéréotypes qui visent les femmes dans le domaine de l’ingénierie. Nommée « Géniale les filles! », elle prendra la forme d’une journée de sensibilisation où sont invitées les filles de la 7e à la 12e année qui s’intéressent à l’ingénierie et aux sciences en général : elles pourront y entendre des conférences de femmes qui exercent le métier dans notre région et être en contact avec des « situations concrètes de mise en pratique du principes d’ingénierie » (Radio-Canada). Bien que les femmes représentent plus de la moitié de la population étudiante dans les universités canadiennes, moins de 12% des ingénieurs au pays sont des femmes.
Mais au même moment des décisions difficiles s’imposent au campus de Moncton. L’éditorialiste François Gravel a produit cette semaine un texte très intéressant sur les recommandations d’une étude qui pourrait mener à la coupure de certains programmes d’étude à l’Université de Moncton. Certes, la situation financière de l’Université de Moncton l’oblige à couper dans le gras, ce qui inclut la coupure de sept postes au campus d’Edmundston (par des départs volontaires à la retraite) afin de préserver l’institution, mais l’éditorialiste prévient que « tout cela ne servira à rien si les hautes instances de l’Université de Moncton se cachent la tête dans le sable, comme la dernière fois, et abandonnent leurs responsabilités devant la première montée de boucliers » (Acadie Nouvelle).
D’ailleurs, la consultation sur le rapport de planification académique se prolonge auprès de la communauté, alors que le vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, André Samson, doit rencontrer les étudiants ce vendredi pour entendre leurs réactions aux recommandations visant à couper ou modifier des programmes (Times & Transcript).
Un programme de création d’emploi lancé par l’ancien gouvernement progressiste-conservateur est sous-financé selon des rapports récents. Le programme Promesse d’emploi subventionne le salaire de diplômés du postsecondaire embauchés dans les entreprises du N-B jusqu’à hauteur de 20 000$. Alors que le programme a créé 905 emplois durant la dernière année du mandat du gouvernement Alward, le financement du programme a chuté avec l’arrivée du gouvernement Gallant, et ne permet plus que de créer 600 emplois. Présentement, le financement de base du programme ne lui permet de fonctionner que 6 mois par année (Radio-Canada).
À Fredericton, la New Brunswick Student Alliance (NBSA) s’est opposée à l’idée de remettre des fonds du Programme d’aide aux études (PAÉ, ou TAB en anglais) aux étudiants des institutions privées de la province. Selon NBSA, ces derniers reçoivent déjà 20% plus d’aide financière gouvernementale, et trois fois plus de financement du Programme des bourses du Nouveau-Brunswick, que les étudiants du secteur public (Telegraph-Journal).
Enfin, le programme canadien de prêt étudiant a pardonné par erreur plus de 110 000$ en prêts à des infirmières et docteurs. Il semble que ce soit la compagnie privée embauchée pour gérer à la fois le programme provincial de prêt de la Saskatchewan et le programme fédéral qui soit responsable (Global News). Personne n’a eu à rembourser la dette pardonnée une fois que l’erreur a été constatée.
Voilà tout pour le moment. Bonne semaine!