La Fédération des étudiants et des étudiantes du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) dénonce la décision du conseil des gouverneurs d’augmenter les frais de scolarité de 2% pour la prochaine année.
Le président de la FÉÉCUM, Tristian Gaudet, déplore que l’Université de Moncton mette encore une fois un poids financier supplémentaire sur les épaules des étudiantes et des étudiants.
« Depuis des années, nous militons afin de faire diminuer le fardeau financier des étudiants. On se désole de voir que l’Université ne prend pas ce problème au sérieux et qu’elle prévoit une hausse des frais sur plusieurs années.»
De plus, dans son budget, l’Université affiche un déficit de 450 000$, une situation qui n’est évidemment pas viable à long terme et la FÉÉCUM ne semble pas voir de la part de l’institution un leadership afin de corriger la situation.
« Chaque année, on semble surpris de voir un déficit, alors que le nombre d’étudiants est constamment en baisse, continue Tristian Gaudet. On ne semble pas non plus comprendre qu’il faut changer la structure et l’administration afin de refléter cette baisse. L’Université est encore gérée comme si elle a 5000 étudiants, alors que les chiffres de cette année sont d’environs 3350. »
L’institution acadienne prévoit une centaine d’étudiants en moins pour la prochaine année, ce qui représente environ 3% du nombre total.
Cette décision du conseil des gouverneurs d’augmenter les frais de scolarité aura à coup sûr des répercussions sur la classe moyenne, grande perdante des nouveaux programmes provinciaux d’aides aux études. Ces programmes avantagent efficacement les familles à faibles revenues, mais proposent une offre bien moins alléchante pour les familles qui font un revenu total de plus de 60 000$ par année.
Communiqués de presse
La FÉÉCUM s’indigne de l’augmentation de 2% des frais de scolarité pour la prochaine année.
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